Au camp de Chatila, une école pour les enfants syriens
Publié le 28 janvier 2016
La question des réfugiés au Liban est une question très importante pour ce petit pays. C’est bien sûr un centre d’intérêt pour les globe-reporters. Voici un premier témoignage qui sera suivi de plusieurs autres rencontres.
Droits humains et solidarité
Première étape dans le camp de Chatila, à Beyrouth. Nous rencontrons George Talamas. Il supervise l’ONG Basmeh et Zeitooneh (« sourires et olives », en arabe).
Pour se rendre dans le bureau de George, depuis le centre-ville, il faut prendre un minibus de la ligne 4. Le véhicule suit la route de l’aéroport. Il suffit ensuite de descendre à la hauteur du camp. Le chauffeur connaît forcément. Car quand on ne connaît pas, il est difficile de deviner que nous sommes devant un camp de réfugiés.
C’est en commençant à marcher dans les rues qu’on se dit que ce quartier est un peu différent des autres. Il y a de tout. Comme ailleurs, il y a des coiffeurs, des épiceries, des garages où l’on répare des voitures.
Il faut avoir l’œil avisé pour voir que les affiches en arabe s’adressent à des Palestiniens et non des Libanais.
Ensuite, on remarque les immeubles les uns contre les autres, les passages étroits, les fils électriques dans tous les sens. Ce n’est pas le dénuement, mais on devine vite que les gens qui vivent ici ne roulent pas sur l’or.
Sources photographiques
George dans les locaux de Basmeh et Zeitooneh à Chatila.
Photos et peintures d’élèves de l’école de Basmeh et Zeitooneh.
Le camp de Chatila n’est pas coupé du monde. Des nouvelles de France y arrivent comme celles qui se trouvent dans l’entrée des bureaux de Basmeh et Zeitonneh.
Une classe toute neuve qui va bientôt accueillir des élèves.
George et Romain, un bénévole français dont on a recueilli le témoignage.
La salle polyvalente où les élèves peuvent présenter des spectacles.
Les toits de Chatila depuis le bureau de George.
Les toits de Chatila depuis le bureau de George.
Le musée du souvenir qui est à côté de Basmeh et Zeitooneh est fermé. Pas de chance. Il faudra revenir car les globe-reporters ont des questions à poser son fondateur.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?
Pourquoi vous travaillez à Chatila et pourquoi vous parlez français ?
De quelles régions de Syrie proviennent majoritairement les réfugiés dans ce camp ? Les enfants arrivent-ils avec toute leur famille au camp ?
Dans quelles conditions les élèves étudient-ils ? Y a-t-il beaucoup d’élèves par classe ? Y a-t-il des moyens pour qu’ils étudient dans de bonnes conditions ?
Qui sont les professeurs ?
Au camp de Chatila, combien reste-t-il d’enfants qui n’ont pas accès à l’école ?
Y a-t-il des problèmes entres les élèves, par rapport à leurs cultures, leurs religions, leurs ethnies... ?
Quelles sont les matières étudiées par les élèves ? Y a-t-il un programme ? Y a-t-il une différence avec le programme libanais ?
Les enfants ont-ils envie d’aller à l’école ?
Le camp de Chatila est au cœur de Beyrouth. Les jeunes de Chatila ne sortent pas dans Beyrouth ?
Y a-t-il des cours de français dans votre école ? Les élèves aiment-ils bien cette matière ?
La situation des réfugiés syriens au Liban est-elle satisfaisante ?
Avez-vous envie d’ajouter quelque chose pour les globe-reporters ?